L’académie de jazz de France depuis 1955

Georges ARVANITAS (1959)

Lauréat en 1959

Georges ARVANITAS (1960)
T.N.P., Paris, 28 octobre 1970.
©photo Jacques Bisceglia

Marseille, 13-06-1931 / Paris, 25-09-2005

ARVANITAS Georges. Pianiste et organiste français . Il étudie le piano classique de cinq à dix-huit ans, puis accompagne, dans sa ville natale, les musiciens de passage : Don Byas, Buck Clayton, James Moody. Il débute à Paris en 1952, au Tabou, puis aux Trois Mailletz, aux côtés notamment de Mezz Mezzrow, Albert Nicholas, Bill Coleman. Prix Django Reinhardt 1959 de l’Académie du Jazz, il séjourne à deux reprises aux Etats-Unis : en 1964-65 - où il joue et enregistre avec Ted Curson et Yusef Lateef - puis en 1966. Il fonde ensuite, avec le contrebassiste Jacky Samson et le batteur Charles Saudrais (jusqu’à la mort de celui-ci, le 28-4-93), un trio régulier qui accompagne la plupart des musiciens de passage en France, de Dexter Gordon à Roland Kirk en passant par Sonny Stitt, Dizzy Gillespie, James Moody. Il enregistre avec Michel Attenoux, Guy Lafitte, Cat Anderson, Les Double-Six, Don Byas, Sonny Criss, Coleman Hawkins, Chet Baker, Stuff Smith, Bill Coleman, Buddy Tate, Barney Kessel, Anita O’Day, Ted Curson, Ben Webster, Dexter Gordon, Yusef Lateef, Frank Wright, Bud Freeman, Chris Woods, Claude Guilhot, Pepper Adams, Jean-Claude Fohrenbach... et sous son nom. En 1993, il forme un trio avec Luigi Trussardi (b) et Christophe Marguet (dm) et se produit - à deux pianos - avec Patrice Galas.
Formé à l’écoute de Bud Powell, il utilise les renversements d’accords prônés par Bill Evans et se préoccupe d’enrichir rythmiquement le phrasé par l’emploi d’accents inhabituels. Sa fréquentation du jazz classique lui fait tenir pour prioritaire la notion de swing, à quoi s’ajoute un sens aigu de la forme blues qu’il interprète brillamment.

X.P.

Bluesy Blues (1959), Mister X (1960), Colchiques dans les prés (1969) ; Prelude To A Kiss (Webster, 1972) ; Con Alma (1973), Monk’s Medley (1976) ; Reverend Blues (Wright, 1977) ; Night In Tunisia (1986) ; « The Ballad Artistry of David Murray » (1990) ; « G. A. joue George Gershwin » (1993).